Quelle interaction entre réchauffement climatique et sécheresse?
- La Tunisie a connu une hausse de la température moyenne annuelle, et ce, dès 1975
- Le printemps 2006 en Tunisie est classé 1ère saison la plus chaude avec une augmentation de 2,1° C par rapport à la moyenne s'étalant de 1950 à 2005
- Les situations météorologiques extrêmes (fortes pluies, vents violents, inondations ) sont devenues plus fréquentes.
Dans le cadre de la participation de la subdivision de la météo de Sousse aux activités de la commission de lutte contre la désertification relevant du conseil régional, une étude portant sur «Les changements climatiques et leur relation avec les phénomènes de la désertification dans la région» a permis de dégager les caractéristiques climatiques des régimes de pluie et de température dans le gouvernorat de Sousse.
Notons que la subdivision météorologique de Sousse couvre actuellement quatre gouvernorats, à savoir Sousse, Monastir, Kairouan et Mahdia (selon l'organigramme de l'Institut national de la météo établi en 1990). Néanmoins, le nouvel organigramme de 2006 prévoit également la couverture du gouvernorat de Nabeul par ladite subdivision.
Des résultats
inattendus en 2006
A propos de l'étude sur «Les changements climatiques et leur relation avec le phénomène de désertification», M. Khoudhir Tounsi, chef de la subdivision de la météo de Sousse, nous a indiqué que la région de Sousse est connue pour son climat doux et tempéré, subissant et l'effet maritime (à l'est) et l'effet continental (à l'ouest).
De plus, sa position géographique entre les zones humides du Nord et les zones arides du Sud explique son climat côtier semi-aride plus proche des conditions climatiques du Nord que de celles du Sud.
Cependant, et contrairement au Nord, a-t-il ajouté, la répartition saisonnière des pluies dans la région n'est pas régulière.
En effet, les pluies les plus importantes dans la région sont enregistrées durant l'automne et le printemps.
Abordant le phénomène des changements climatiques et de la lutte contre la désertification, il a précisé que la Tunisie a connu une hausse de la température moyenne annuelle, et ce, depuis 1975. Il a noté que l'année 2006 est classée la quatrième année la plus chaude après celles de 1999, 2001 et 2003.
De plus, le printemps 2006, en Tunisie, est classé la première saison la plus chaude avec une augmentation de 2,1°C par rapport à la moyenne s'étalant sur la période allant de 1950 à 2005.
Dans le même sens, et pour l'année 2006, Sousse a connu une hausse de la température moyenne annuelle chiffrée à 1,9° C.
Situations météorologiques extrêmes
En revanche, a-t-il ajouté, des résultats inattendus ont été enregistrés au niveau des quantités de pluies tombées dans la région durant 2006 (564 mm), alors que la moyenne des précipitations est de l'ordre de 450 mm.
Ce qui nous amène à conclure que l'augmentation de la température moyenne annuelle n'entraîne pas systématiquement la sécheresse.
Cependant, il semble que les situations météorologique extrêmes (fortes pluies, vents violents, inondations, sécheresse) soient devenus plus fréquentes que d'habitude de par le monde.
Mais, a-t-il poursuivi, il n'est pas encore temps pour affirmer catégoriquement que les inondations sont la conséquence du réchauffement climatique.
Mieux vaut prévenir que guérir
Par ailleurs, a-t-il ajouté, et en attendant l'aboutissement des recherches au niveau national et international à ce sujet, il est nécessaire d'appliquer la formule proverbiale «mieux vaut prévenir que guérir».
C'est ainsi que des mesures préventives ont été prises au niveau régional : la conception de réservoirs de collecte des eaux pluviales dans les pôles industriels et urbains utilisables en cas de pénurie d'eau, la protection des villes contre les inondations par la mise en place d'un système d'alerte précoce établi par l'Institut national de la météo, l'introduction de nouvelles technologies de communication (site web de la météo : www.météo.tn) et l'automatisation du réseau d'observation de base.
Liens Pertinents
Afrique du Nord
Climat
Environnement
Développement Durable
Tunisie
Nouvelles réalisations dans la région
Il est à signaler qu'une station météo automatique a été établie à Enfidha au niveau du chantier de réalisation de l'aéroport Enfidha, et ce, en janvier 2007. L'objectif de la création de la station est de déterminer les spécificités climatiques de la zone de l'aéroport et notamment le vent dominant, la pression atmosphérique, les caractéristiques thermiques Deux nouvelles stations sismiques ont été construites dès 2006 à El Hania (Kalaâ-Kébira) et à Bekalta, sans oublier le renouvellement des équipements informatiques dans les stations de Sousse, Monastir, Mahdia et Kairouan.
- La Tunisie a connu une hausse de la température moyenne annuelle, et ce, dès 1975
- Le printemps 2006 en Tunisie est classé 1ère saison la plus chaude avec une augmentation de 2,1° C par rapport à la moyenne s'étalant de 1950 à 2005
- Les situations météorologiques extrêmes (fortes pluies, vents violents, inondations ) sont devenues plus fréquentes.
Dans le cadre de la participation de la subdivision de la météo de Sousse aux activités de la commission de lutte contre la désertification relevant du conseil régional, une étude portant sur «Les changements climatiques et leur relation avec les phénomènes de la désertification dans la région» a permis de dégager les caractéristiques climatiques des régimes de pluie et de température dans le gouvernorat de Sousse.
Notons que la subdivision météorologique de Sousse couvre actuellement quatre gouvernorats, à savoir Sousse, Monastir, Kairouan et Mahdia (selon l'organigramme de l'Institut national de la météo établi en 1990). Néanmoins, le nouvel organigramme de 2006 prévoit également la couverture du gouvernorat de Nabeul par ladite subdivision.
Des résultats
inattendus en 2006
A propos de l'étude sur «Les changements climatiques et leur relation avec le phénomène de désertification», M. Khoudhir Tounsi, chef de la subdivision de la météo de Sousse, nous a indiqué que la région de Sousse est connue pour son climat doux et tempéré, subissant et l'effet maritime (à l'est) et l'effet continental (à l'ouest).
De plus, sa position géographique entre les zones humides du Nord et les zones arides du Sud explique son climat côtier semi-aride plus proche des conditions climatiques du Nord que de celles du Sud.
Cependant, et contrairement au Nord, a-t-il ajouté, la répartition saisonnière des pluies dans la région n'est pas régulière.
En effet, les pluies les plus importantes dans la région sont enregistrées durant l'automne et le printemps.
Abordant le phénomène des changements climatiques et de la lutte contre la désertification, il a précisé que la Tunisie a connu une hausse de la température moyenne annuelle, et ce, depuis 1975. Il a noté que l'année 2006 est classée la quatrième année la plus chaude après celles de 1999, 2001 et 2003.
De plus, le printemps 2006, en Tunisie, est classé la première saison la plus chaude avec une augmentation de 2,1°C par rapport à la moyenne s'étalant sur la période allant de 1950 à 2005.
Dans le même sens, et pour l'année 2006, Sousse a connu une hausse de la température moyenne annuelle chiffrée à 1,9° C.
Situations météorologiques extrêmes
En revanche, a-t-il ajouté, des résultats inattendus ont été enregistrés au niveau des quantités de pluies tombées dans la région durant 2006 (564 mm), alors que la moyenne des précipitations est de l'ordre de 450 mm.
Ce qui nous amène à conclure que l'augmentation de la température moyenne annuelle n'entraîne pas systématiquement la sécheresse.
Cependant, il semble que les situations météorologique extrêmes (fortes pluies, vents violents, inondations, sécheresse) soient devenus plus fréquentes que d'habitude de par le monde.
Mais, a-t-il poursuivi, il n'est pas encore temps pour affirmer catégoriquement que les inondations sont la conséquence du réchauffement climatique.
Mieux vaut prévenir que guérir
Par ailleurs, a-t-il ajouté, et en attendant l'aboutissement des recherches au niveau national et international à ce sujet, il est nécessaire d'appliquer la formule proverbiale «mieux vaut prévenir que guérir».
C'est ainsi que des mesures préventives ont été prises au niveau régional : la conception de réservoirs de collecte des eaux pluviales dans les pôles industriels et urbains utilisables en cas de pénurie d'eau, la protection des villes contre les inondations par la mise en place d'un système d'alerte précoce établi par l'Institut national de la météo, l'introduction de nouvelles technologies de communication (site web de la météo : www.météo.tn) et l'automatisation du réseau d'observation de base.
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