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Enigmes judiciaires

3 ãÔÊÑß

ÇÐåÈ Çáì ÇáÃÓÝá  ÑÓÇáÉ [ÕÝÍÉ 1 ãä ÇÕá 1]

1Enigmes judiciaires Empty Enigmes judiciaires ÇáËáÇËÇÁ 25 ãÇÑÓ 2008 - 11:42

hayfa

hayfa
ÚÖæ ãÔÇÑß

Extrait du tres sympathique forum francophone de Mr.Kamel Souid
nommé:Gafsa la belle

... Et les balles étaient réelles !



Jamila avait quitté le lycée dès l'âge de 15 ans pour se destiner à l'art dramatique.Avec

sa taille fine et élancée et ses yeux en amande, couleur noisette, elle attirait déjà les adolescents de son quartier qui ne cessaient de lui faire la cour.

Zouheïr, son voisin de palier qui était son aîné de trois ans faillit rater son bac à force de passer son temps à lui écrire des poèmes.Son père était furieux chaque fois que le facteur apportait la lettre envoyée à sa fille par ce jeune épris d'elle, et appelait : Jamila Rabah.

"C'est bon, c'est bon, lui dit-il donnez-la moi, je..." Pourtant Zouheïr prenait les devants en insistant auprès du facteur pour

remettre les lettres à la destinataire en personne et en mains propres. Hélas,

le facteur était à chaque fois court-circuité par Am Rabah qui intercédait, non seulement pour prendre le courrier de sa fille mais aussi pour le lire.

Et à chaque fois c'était la même rengaine. Il allait faire une savonnade à sa fille qui au fond n'était pour rien dans l'histoire. "Tu es plus belle que la rose, plus rayonnante que le soleil, plus blanche que l'éclat du jour. Tu es un ange qui descend du ciel, un beau matin, annonçant le beau jour. Tu es le bel âge, la beauté et l'amour !...

C'est un vrai poète ce Zouheïr. J'ignorais qu'il avait des contacts avec toi !

Il ferait mieux de s'occuper à préparer son bac au lieu de faire l'imbécile. Je te préviens, de ne plus adresser la parole à ce poète raté !".

La jeune fille était bloquée, elle ne trouvait pas quoi dire, alors qu'elle était impliquée malgré elle.

Et puis, en réfléchissant bien, Zouheïr n'était pas mal. Il n'était pas très beau, mais il était gentil et courtois. Mais le seul inconvénient était que Zouheïr appartenait à une famille

modeste. C'était ce qui expliquait la réticence de son père envers ce garçon, quand bien même, il fût d'un comportement irréprochable.

Jamila ne pouvait rien dire craignant la réaction de son père qui pouvait d'un jour à l'autre lui interdire d'aller à l'institut d'art dramatique et d'expression corporelle qu'elle fréquentait régulièrement depuis qu'elle a quitté le lycée.

Aussi, pour mieux se rapprocher de Jamila, Zouheïr décida-t-il de s'inscrire à l'institut d'art

dramatique, en obligeant toutefois son père aux moyens modestes à des frais supplémentaires. Mais celui-ci aimait beaucoup son fils et ne vit aucun inconvénient à l'inscrire à cet institut dans le but de le voir mieux épanouir, surtout qu'il reçut un grand ? Après le divorce de ses parents et manquait d'affection.

Il trouva chez Jamila l'âme sœur et les deux compagnons allaient revivre une belle histoire d'amour.il attendait de terminer ses études pour aller demander sa main de ses parents, et en fit part à sa compagne qui accepta l'idée avec beaucoup d'enthousiasme.

Toutefois leur bonheur fut gâché au bout de quelque temps lorsque la jeune fille vint lui annoncer que ses parents voulaient la marier à un richissime.

"Et qu'est-ce que tu as répondu ?", lui dit-il tout ému."Je ne peux rien dire, pour le moment, mais je refuserai de toutes mes forces", lui répond la jeune fille de la manière la plus décidée. Au fil des jours, Jamila, qui avait vingt-deux ans, changea de comportement avec Zouheïr. Le richissime prétendant s'habitua à venir rendre visite chez-elle plus fréquemment. Il commença par l'inviter au restaurant, et après une petite hésitation, elle accepta. Il la prit dans un restaurant de luxe et elle découvrit en lui un homme élégant et courtois. Leurs sorties au restaurant ou aux spectacles devinrent de plus en plus fréquentes. Et la jeune fille s'habitua petit à petit à un rythme dont elle n'était pas habituée, mais auquel elle prit goût.

Elle finit par s'attacher à son nouveau soupirant au détriment de Zouheïr qui en fut malade.

Il le fut d'autant plus que Jamila ne voulait même plus lui adresser la parole évitant souvent de le rencontrer même à l'institut de théâtre.

Il lui demanda de lui donner une explication, mais elle déclina sa demande. Toutefois, ils préparaient ensemble une pièce de théâtre pour la fin de l'année universitaire et elle était souvent absente aux répétitions.

Le professeur l'obligea d'y assister sous peine de la remplacer. Elle fut donc contrainte de le rencontrer pour les besoins de la cause, trois jours par semaine. Zouheïr était déçu, mais il fit part d'une grande sagesse. Il ne changea pas de comportement à l'égard de Jamila et ne lui fit montre d'aucune animosité, ni d'aucune réaction négative.

Le jour de la répétition générale, l'inattendu se produisit et ce fut le drame.

Dans une des scènes de la pièce que l'équipe répétait, un jeune homme parmi les acteurs devait à un moment donné tirer sur Jamila en prononçant l'expression. "Voilà pour le prix de ta trahison !" Évidemment l'arme devait être chargée à blanc. Toutefois et au grand étonnement de tous, Jamila s'affaissa par terre et le sang gicla de sa tempe. L'arme était chargée par de vraies balles, et Jamila, foudroyée par une balle dans la tête, passa de vie à trépas. On appela les secours qui ne purent cependant pas faire grand chose. Jamila n'était plus qu'un corps inerte et sans vie. À l'enquête, il s'avéra que l'arme a été changée par une vraie. Bien entendu, c'était Zouheïr qui fut soupçonné en premier.

Mais, il aimait tellement Jamila qu'il ne pouvait en aucun cas agir de la sorte. L'enquête

révéla également que le professeur de théâtre était épris de Jamila. Il lui en avait même fait part, et insista pour aller voir ses parents afin de leur demander sa main.

C'était ce qui expliquait peut-être ses absences fréquentes de l'institut et ce fut la raison pour laquelle le professeur fut également impliqué dans cette affaire mystérieuse. C'était un témoin qui révéla cet élément aux enquêteurs.

Cependant ni la culpabilité de Zouheïr ni celle du professeur n'avaient pu être établies de manière tangible et indubitable.







Ahmed YOUNES

DAR ASSABAH



2Enigmes judiciaires Empty ÑÏ: Enigmes judiciaires ÇáËáÇËÇÁ 25 ãÇÑÓ 2008 - 12:10

hayfa

hayfa
ÚÖæ ãÔÇÑß

si vous appreciez d'autres enigmes suivront

3Enigmes judiciaires Empty ÑÏ: Enigmes judiciaires ÇáËáÇËÇÁ 25 ãÇÑÓ 2008 - 19:17

Asma

Asma
ÚÖæ ããíÒ

euh c la vie!!
trés touchante cette histoire , wallah je ss déçue.
merci hayfa.

4Enigmes judiciaires Empty ÑÏ: Enigmes judiciaires ÇáËáÇËÇÁ 25 ãÇÑÓ 2008 - 20:17

Asma

Asma
ÚÖæ ããíÒ

Epouse meurtrière ou suicidaire ?



L'incompatibilité d'humeur est la pire des catastrophes entre deux époux, mêmes si ceux-ci tiennent coûte que coûte, l'un à l'autre, car avec le temps cela affecte les rapports conjugaux de manière à créer une tension telle que ces rapports finissent par dégénérer en drame.

C'est pour cette raison d'ailleurs que le divorce s'avère en l'occurrence la meilleure solution, afin de mettre un terme à une relation conjugale altérée, sans heurts ni difficultés.

Les époux qui nous concernent s'étaient connus incidemment, et par un pur hasard. Ne dit-on pas en effet que le hasard fait bien les choses ?

Pas en l'occurrence, car l'épouse qui était très jeune, avait agi, même sans le penser, par intérêt, étant issue d'un milieu modeste, estimant trouver en cette auxiliaire médical, qui travaillait à l'hôpital, et qui était son aîné de treize ans, l'homme qu'il lui fallait pour sortir du carcan où elle se trouvait cloîtrée sous le joug d'un père autoritaire et d'une mère qui n'avait aucun pouvoir de décision , ni aucune initiative.

Cela commença le jour où elle se rendit à l'hôpital accompagnée de sa mère, à la suite d'une otite. Ce jour-là sa vie allait complètement changer. Elle fut remarquée par celui qui sera plus tard son mari, et qui en fut épris. Ils discutèrent pendant quelques secondes, en cachette de la mère et il fut comblé. Rentrée à la maison, la jeune fille oublia vite son mal d'oreille qui, pourtant, la faisait souffrir.

Puis les choses avaient rapidement évolué. L'auxiliaire médical s'empressa de se présenter avec sa mère, aux parents de l'heureuse élue afin de demander sa main et ils consentirent sans hésiter ni surseoir à cette demande qui les réconforta.

Une année plus tard, on fêta l'heureux événement, et la jeune fille était désormais madame X.

Mais avec le temps et après la naissance du troisième enfant, l'épouse commença à se lasser de la monotonie qui régnait dans leur couple.

Le mari, constamment occupé par le travail, rentrait souvent tard le soir pour trouver ses enfants déjà dans les bras de Morphée.

Il prenait rarement de vacances et s'il lui arrivait d'en prendre, il les passait avec ses amis au café, à jouer aux cartes ou à fumer le narguilé dont il était particulièrement féru.

Ses fréquentes absences irritaient l'épouse qui changea de comportement à son égard, au point de devenir désagréable. Ce qui altéra considérablement les relations conjugales.

Il commença à douter de sa fidélité et au moindre déplacement, même chez l'épicier du coin, il la mitraillait de questions. Ce qui aiguisait sa colère, et aboutissait à des scènes fréquentes et répétées. Puis, il passa à la vitesse supérieure, commençant à la battre, souvent pour des broutilles, croyant par cette façon mieux l'intimider. Il doutait fort de son comportement, et soupçonnait même une relation adultérine, mais il n'en avait pas la certitude.

De son côté, l'épouse avait noué une relation amicale, et pas forcément coupable, avec un collègue de travail à son mari. Elle allait souvent à l'hôpital, à l'insu de son mari, pour lui relater ses déboires jusqu'au jour où le drame éclata.

Le jour des faits, le mari sortit tôt le matin, pour aller au travail. Mais à peine était-il arrivé, qu'il fut interpellé par les agents de police, venus l'arrêter. Ses enfants étaient pris le matin de malaise. Leur mère alerta les secours et puis tomba dans les pommes à son tour.

L'équipe médicale put sauver les enfants d'une mort certaine. La mère était toujours dans le coma, quand on vint arrêter le père sur ordre du procureur de la République. Il s'avéra que les enfants tout autant que leur mère, étaient victimes d'un empoisonnement par une matière toxique qu'on ne pouvait trouver que dans les laboratoires d'analyses ou les hôpitaux. L'épouse était encore sous soins intensifs.

L'époux semblait tomber des nues. Pour quelle raison , en effet, empoisonnerait-il sa femme et ses enfants ?

Toutefois , qui pouvait avoir, à part lui, de tels produits toxiques ?

L'enquête évolua et tout semblait concorder pour corroborer l'accusation de l'époux pour tentative de meurtre sur la personne de son épouse et se ses enfants, d'autant plus que rien n'était garanti encore en ce qui concernait sa femme, qui ne s'était pas encore réveillée du coma.

Des témoins avaient même déclaré devant le juge d'instruction, que cet époux qui soupçonnait sa femme d'avoir un amant la menaçait souvent de mort au cours de leurs fréquentes disputes.

Mais l'accusé continuait à nier et ne faisait que clamer son innocence.

Au bout de deux mois, l'épouse est enfin sortie du coma. Et la première chose qu'elle fit, quand elle reprit conscience, ce fut de demander à être entendue par le juge d'instruction.

Celui-ci se déplaça à l'hôpital où elle se trouvait encore pour l'entendre.

" Monsieur le juge c'est moi qui ai fait tout ça, dit-elle par une voix entrecoupée de sanglots. J'avais complètement perdu le nord et j'avais perdu tout espoir ! "

-" Vous êtes sûre ? Ce n'est pas pour protéger votre mari ? " s'enquit le juge d'instruction.

-" Non monsieur le juge ; ce que je vous dis c'est la pure vérité ; mon époux n'était pour rien dans tout cela. "

-« comment expliquez-vous votre geste ?

-« C'est par un moment de détresse que j'ai voulu en finir »

-" Et de quelle façon vous avez procédé ? "

-" Je me déplaçais à l'hôpital pour rencontrer le collègue de mon mari qui me conseillait souvent de me calmer et intervenait pour me concilier avec mon époux. Profitant un jour d'un moment d'inattention de sa part , j'ai emporté dans mon sac quelques produits que j'ai pris à la boîte de médicaments avant de sortir furtivement ".

Ce collègue confirma, en effet, que l'épouse était venue le voir, une ou deux fois, pour lui faire part du malentendu avec son mari.

Cela ne pouvait qu'en bénéficier à l'accusé, qui fut relâché, et son épouse incarcérée à sa place. Mais celle-ci était déclarée ultérieurement, pénalement irresponsable, étant sujette à des crises de démence ,de temps à autres.



Toutefois, plusieurs questions restaient sans réponse :



Le mari était-il vraiment innocent ?

Quel intérêt avait l'épouse à empoisonner ses enfants et s'empoisonner elle-même ?

Voulait-elle procéder à un empoisonnement collectif,de toute la famille ?

A-t-elle voulu en se dénonçant, disculper son mari, dont elle avait encore besoin pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants ?

Elle avait peut-être dans un moment de désespoir voulu inculper son mari au prix de sa vie et de celle de ses enfants.

En tout état de cause, le mystère resta entier, tant aux mobiles qui avaient poussé l'épouse à agir de la sorte qu'à ceux qui l'ont incitée à se dénoncer pour disculper son mari.

source: le temps

5Enigmes judiciaires Empty ÑÏ: Enigmes judiciaires ÇáÃÑÈÚÇÁ 26 ãÇÑÓ 2008 - 2:50

S@mi

S@mi
ÇáãÏíÑ
ÇáãÏíÑ

hayfa ßÊÈ:Extrait du tres sympathique forum francophone de Mr.Kamel Souid
nommé:Gafsa la belle

... Et les balles étaient réelles !



Jamila avait quitté le lycée dès l'âge de 15 ans pour se destiner à l'art dramatique.Avec

sa taille fine et élancée et ses yeux en amande, couleur noisette, elle attirait déjà les adolescents de son quartier qui ne cessaient de lui faire la cour.

Zouheïr, son voisin de palier qui était son aîné de trois ans faillit rater son bac à force de passer son temps à lui écrire des poèmes.Son père était furieux chaque fois que le facteur apportait la lettre envoyée à sa fille par ce jeune épris d'elle, et appelait : Jamila Rabah.

"C'est bon, c'est bon, lui dit-il donnez-la moi, je..." Pourtant Zouheïr prenait les devants en insistant auprès du facteur pour

remettre les lettres à la destinataire en personne et en mains propres. Hélas,

le facteur était à chaque fois court-circuité par Am Rabah qui intercédait, non seulement pour prendre le courrier de sa fille mais aussi pour le lire.

Et à chaque fois c'était la même rengaine. Il allait faire une savonnade à sa fille qui au fond n'était pour rien dans l'histoire. "Tu es plus belle que la rose, plus rayonnante que le soleil, plus blanche que l'éclat du jour. Tu es un ange qui descend du ciel, un beau matin, annonçant le beau jour. Tu es le bel âge, la beauté et l'amour !...

C'est un vrai poète ce Zouheïr. J'ignorais qu'il avait des contacts avec toi !

Il ferait mieux de s'occuper à préparer son bac au lieu de faire l'imbécile. Je te préviens, de ne plus adresser la parole à ce poète raté !".

La jeune fille était bloquée, elle ne trouvait pas quoi dire, alors qu'elle était impliquée malgré elle.

Et puis, en réfléchissant bien, Zouheïr n'était pas mal. Il n'était pas très beau, mais il était gentil et courtois. Mais le seul inconvénient était que Zouheïr appartenait à une famille

modeste. C'était ce qui expliquait la réticence de son père envers ce garçon, quand bien même, il fût d'un comportement irréprochable.

Jamila ne pouvait rien dire craignant la réaction de son père qui pouvait d'un jour à l'autre lui interdire d'aller à l'institut d'art dramatique et d'expression corporelle qu'elle fréquentait régulièrement depuis qu'elle a quitté le lycée.

Aussi, pour mieux se rapprocher de Jamila, Zouheïr décida-t-il de s'inscrire à l'institut d'art

dramatique, en obligeant toutefois son père aux moyens modestes à des frais supplémentaires. Mais celui-ci aimait beaucoup son fils et ne vit aucun inconvénient à l'inscrire à cet institut dans le but de le voir mieux épanouir, surtout qu'il reçut un grand ? Après le divorce de ses parents et manquait d'affection.

Il trouva chez Jamila l'âme sœur et les deux compagnons allaient revivre une belle histoire d'amour.il attendait de terminer ses études pour aller demander sa main de ses parents, et en fit part à sa compagne qui accepta l'idée avec beaucoup d'enthousiasme.

Toutefois leur bonheur fut gâché au bout de quelque temps lorsque la jeune fille vint lui annoncer que ses parents voulaient la marier à un richissime.

"Et qu'est-ce que tu as répondu ?", lui dit-il tout ému."Je ne peux rien dire, pour le moment, mais je refuserai de toutes mes forces", lui répond la jeune fille de la manière la plus décidée. Au fil des jours, Jamila, qui avait vingt-deux ans, changea de comportement avec Zouheïr. Le richissime prétendant s'habitua à venir rendre visite chez-elle plus fréquemment. Il commença par l'inviter au restaurant, et après une petite hésitation, elle accepta. Il la prit dans un restaurant de luxe et elle découvrit en lui un homme élégant et courtois. Leurs sorties au restaurant ou aux spectacles devinrent de plus en plus fréquentes. Et la jeune fille s'habitua petit à petit à un rythme dont elle n'était pas habituée, mais auquel elle prit goût.

Elle finit par s'attacher à son nouveau soupirant au détriment de Zouheïr qui en fut malade.

Il le fut d'autant plus que Jamila ne voulait même plus lui adresser la parole évitant souvent de le rencontrer même à l'institut de théâtre.

Il lui demanda de lui donner une explication, mais elle déclina sa demande. Toutefois, ils préparaient ensemble une pièce de théâtre pour la fin de l'année universitaire et elle était souvent absente aux répétitions.

Le professeur l'obligea d'y assister sous peine de la remplacer. Elle fut donc contrainte de le rencontrer pour les besoins de la cause, trois jours par semaine. Zouheïr était déçu, mais il fit part d'une grande sagesse. Il ne changea pas de comportement à l'égard de Jamila et ne lui fit montre d'aucune animosité, ni d'aucune réaction négative.

Le jour de la répétition générale, l'inattendu se produisit et ce fut le drame.

Dans une des scènes de la pièce que l'équipe répétait, un jeune homme parmi les acteurs devait à un moment donné tirer sur Jamila en prononçant l'expression. "Voilà pour le prix de ta trahison !" Évidemment l'arme devait être chargée à blanc. Toutefois et au grand étonnement de tous, Jamila s'affaissa par terre et le sang gicla de sa tempe. L'arme était chargée par de vraies balles, et Jamila, foudroyée par une balle dans la tête, passa de vie à trépas. On appela les secours qui ne purent cependant pas faire grand chose. Jamila n'était plus qu'un corps inerte et sans vie. À l'enquête, il s'avéra que l'arme a été changée par une vraie. Bien entendu, c'était Zouheïr qui fut soupçonné en premier.

Mais, il aimait tellement Jamila qu'il ne pouvait en aucun cas agir de la sorte. L'enquête

révéla également que le professeur de théâtre était épris de Jamila. Il lui en avait même fait part, et insista pour aller voir ses parents afin de leur demander sa main.

C'était ce qui expliquait peut-être ses absences fréquentes de l'institut et ce fut la raison pour laquelle le professeur fut également impliqué dans cette affaire mystérieuse. C'était un témoin qui révéla cet élément aux enquêteurs.

Cependant ni la culpabilité de Zouheïr ni celle du professeur n'avaient pu être établies de manière tangible et indubitable.







Ahmed YOUNES

DAR ASSABAH






C’est cela peut-être que l’on appelle un chef-d'oeuvre.... c'est une histoire trés touchante..et je me suis bcp amusé en la lisant..il y en a bcp de suspainse.. à propos du tueur je dirai que c'est le prof ..

6Enigmes judiciaires Empty ÑÏ: Enigmes judiciaires ÇáÃÑÈÚÇÁ 26 ãÇÑÓ 2008 - 2:55

S@mi

S@mi
ÇáãÏíÑ
ÇáãÏíÑ

Asma ßÊÈ:
Epouse meurtrière ou suicidaire ?



L'incompatibilité d'humeur est la pire des catastrophes entre deux époux, mêmes si ceux-ci tiennent coûte que coûte, l'un à l'autre, car avec le temps cela affecte les rapports conjugaux de manière à créer une tension telle que ces rapports finissent par dégénérer en drame.

C'est pour cette raison d'ailleurs que le divorce s'avère en l'occurrence la meilleure solution, afin de mettre un terme à une relation conjugale altérée, sans heurts ni difficultés.

Les époux qui nous concernent s'étaient connus incidemment, et par un pur hasard. Ne dit-on pas en effet que le hasard fait bien les choses ?

Pas en l'occurrence, car l'épouse qui était très jeune, avait agi, même sans le penser, par intérêt, étant issue d'un milieu modeste, estimant trouver en cette auxiliaire médical, qui travaillait à l'hôpital, et qui était son aîné de treize ans, l'homme qu'il lui fallait pour sortir du carcan où elle se trouvait cloîtrée sous le joug d'un père autoritaire et d'une mère qui n'avait aucun pouvoir de décision , ni aucune initiative.

Cela commença le jour où elle se rendit à l'hôpital accompagnée de sa mère, à la suite d'une otite. Ce jour-là sa vie allait complètement changer. Elle fut remarquée par celui qui sera plus tard son mari, et qui en fut épris. Ils discutèrent pendant quelques secondes, en cachette de la mère et il fut comblé. Rentrée à la maison, la jeune fille oublia vite son mal d'oreille qui, pourtant, la faisait souffrir.

Puis les choses avaient rapidement évolué. L'auxiliaire médical s'empressa de se présenter avec sa mère, aux parents de l'heureuse élue afin de demander sa main et ils consentirent sans hésiter ni surseoir à cette demande qui les réconforta.

Une année plus tard, on fêta l'heureux événement, et la jeune fille était désormais madame X.

Mais avec le temps et après la naissance du troisième enfant, l'épouse commença à se lasser de la monotonie qui régnait dans leur couple.

Le mari, constamment occupé par le travail, rentrait souvent tard le soir pour trouver ses enfants déjà dans les bras de Morphée.

Il prenait rarement de vacances et s'il lui arrivait d'en prendre, il les passait avec ses amis au café, à jouer aux cartes ou à fumer le narguilé dont il était particulièrement féru.

Ses fréquentes absences irritaient l'épouse qui changea de comportement à son égard, au point de devenir désagréable. Ce qui altéra considérablement les relations conjugales.

Il commença à douter de sa fidélité et au moindre déplacement, même chez l'épicier du coin, il la mitraillait de questions. Ce qui aiguisait sa colère, et aboutissait à des scènes fréquentes et répétées. Puis, il passa à la vitesse supérieure, commençant à la battre, souvent pour des broutilles, croyant par cette façon mieux l'intimider. Il doutait fort de son comportement, et soupçonnait même une relation adultérine, mais il n'en avait pas la certitude.

De son côté, l'épouse avait noué une relation amicale, et pas forcément coupable, avec un collègue de travail à son mari. Elle allait souvent à l'hôpital, à l'insu de son mari, pour lui relater ses déboires jusqu'au jour où le drame éclata.

Le jour des faits, le mari sortit tôt le matin, pour aller au travail. Mais à peine était-il arrivé, qu'il fut interpellé par les agents de police, venus l'arrêter. Ses enfants étaient pris le matin de malaise. Leur mère alerta les secours et puis tomba dans les pommes à son tour.

L'équipe médicale put sauver les enfants d'une mort certaine. La mère était toujours dans le coma, quand on vint arrêter le père sur ordre du procureur de la République. Il s'avéra que les enfants tout autant que leur mère, étaient victimes d'un empoisonnement par une matière toxique qu'on ne pouvait trouver que dans les laboratoires d'analyses ou les hôpitaux. L'épouse était encore sous soins intensifs.

L'époux semblait tomber des nues. Pour quelle raison , en effet, empoisonnerait-il sa femme et ses enfants ?

Toutefois , qui pouvait avoir, à part lui, de tels produits toxiques ?

L'enquête évolua et tout semblait concorder pour corroborer l'accusation de l'époux pour tentative de meurtre sur la personne de son épouse et se ses enfants, d'autant plus que rien n'était garanti encore en ce qui concernait sa femme, qui ne s'était pas encore réveillée du coma.

Des témoins avaient même déclaré devant le juge d'instruction, que cet époux qui soupçonnait sa femme d'avoir un amant la menaçait souvent de mort au cours de leurs fréquentes disputes.

Mais l'accusé continuait à nier et ne faisait que clamer son innocence.

Au bout de deux mois, l'épouse est enfin sortie du coma. Et la première chose qu'elle fit, quand elle reprit conscience, ce fut de demander à être entendue par le juge d'instruction.

Celui-ci se déplaça à l'hôpital où elle se trouvait encore pour l'entendre.

" Monsieur le juge c'est moi qui ai fait tout ça, dit-elle par une voix entrecoupée de sanglots. J'avais complètement perdu le nord et j'avais perdu tout espoir ! "

-" Vous êtes sûre ? Ce n'est pas pour protéger votre mari ? " s'enquit le juge d'instruction.

-" Non monsieur le juge ; ce que je vous dis c'est la pure vérité ; mon époux n'était pour rien dans tout cela. "

-« comment expliquez-vous votre geste ?

-« C'est par un moment de détresse que j'ai voulu en finir »

-" Et de quelle façon vous avez procédé ? "

-" Je me déplaçais à l'hôpital pour rencontrer le collègue de mon mari qui me conseillait souvent de me calmer et intervenait pour me concilier avec mon époux. Profitant un jour d'un moment d'inattention de sa part , j'ai emporté dans mon sac quelques produits que j'ai pris à la boîte de médicaments avant de sortir furtivement ".

Ce collègue confirma, en effet, que l'épouse était venue le voir, une ou deux fois, pour lui faire part du malentendu avec son mari.

Cela ne pouvait qu'en bénéficier à l'accusé, qui fut relâché, et son épouse incarcérée à sa place. Mais celle-ci était déclarée ultérieurement, pénalement irresponsable, étant sujette à des crises de démence ,de temps à autres.



Toutefois, plusieurs questions restaient sans réponse :



Le mari était-il vraiment innocent ?

Quel intérêt avait l'épouse à empoisonner ses enfants et s'empoisonner elle-même ?

Voulait-elle procéder à un empoisonnement collectif,de toute la famille ?

A-t-elle voulu en se dénonçant, disculper son mari, dont elle avait encore besoin pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants ?

Elle avait peut-être dans un moment de désespoir voulu inculper son mari au prix de sa vie et de celle de ses enfants.

En tout état de cause, le mystère resta entier, tant aux mobiles qui avaient poussé l'épouse à agir de la sorte qu'à ceux qui l'ont incitée à se dénoncer pour disculper son mari.

source: le temps



Désolé, je suis épuise..maintenant c'est tros tard. inchala demain je lirai ton poste.. promis!!! ;) ci@o

7Enigmes judiciaires Empty ÑÏ: Enigmes judiciaires ÇáÃÑÈÚÇÁ 26 ãÇÑÓ 2008 - 3:03

S@mi

S@mi
ÇáãÏíÑ
ÇáãÏíÑ


hayfa, le début de ton poste me rappelle du spectacle de Mohamed fallag ( un bateau por l'austalie) et les poèmes de ...... :lol: j'avais été frappée par son originalité

ÇáÑÌæÚ Çáì ÃÚáì ÇáÕÝÍÉ  ÑÓÇáÉ [ÕÝÍÉ 1 ãä ÇÕá 1]

ÕáÇÍíÇÊ åÐÇ ÇáãäÊÏì:
áÇÊÓÊØíÚ ÇáÑÏ Úáì ÇáãæÇÖíÚ Ýí åÐÇ ÇáãäÊÏì